L’acquisition d’une résidence principale est encouragée surtout pour les ménages à revenu modeste. Pour cela, diverses aides sous forme de prêt très avantageux ou des exonérations fiscales sont offertes. L’obtention de ces aides est toutefois conditionnée. Avant d’entamer un projet immobilier, il est nécessaire de déterminer le type correspondant à son profil.
Financement sans taux d’intérêt : le Prêt à Taux Zéro
Les foyers à faible revenu sont les cibles des aides proposées par l’État et les collectivités territoriales pour l’accession à la propriété. Ces soutiens souvent sous forme de prêt peuvent couvrir la totalité des dépenses ou seulement une partie. D’autre part, ils peuvent aussi prendre la forme d’exonération fiscale.
Le plus courant des prêts subventionnés est le PTZ ou le Prêt à Taux Zéro. Sa particularité réside dans le fait qu’il est offert sans taux d’intérêt avec une durée de remboursement allant de 20 à 25 ans. Cette aide est toutefois plafonnée souligne Le Bureau de L’immobilier. Certes, elle ne finance l’acquisition que jusqu’à 40% des opérations avec une limite de 130 000 euros. Pour être éligible à ce financement, il existe un seuil fixé suivant la situation géographique du bien à ne pas dépasser et un nombre d’occupants à respecter.
Les aides soumises à des taux avantageux
Pour construire ou acheter une résidence principale, les primo accédant à revenu modeste peuvent se tourner vers le prêt d’accession sociale ou PAS. À la différence du PTZ, ce moyen de financement est soumis à des taux avantageux et peut couvrir 100% du coût total du projet. Son remboursement peut se faire en 30 ans.
Les organismes de crédit proposent également leur aide pour l’achat d’une maison en bon état. Cette solution est toutefois réservée aux salariés d’une entreprise privée non agricole avec 10 salariés au plus. Le financement se limite à 30% du prix du logement avec un taux de 0 à 1% et un plafond entre 7000 à 25 000 euros.